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    Une agréable navigation au près nous mène à Marie galante. L'ile est toujours aussi belle.

     

    Notre première sortie chasse nous permettra de goûter aux poissons lions et de commencer notre "cure" de langouste. Mais il me faut avouer que j'ai été aidé par un garçon que j'ai trouvé magnifique, très à l'aise sous l'eau et qui a capturé sa première langouste au lasso! En fait il est descendu très calme, a bien compensé, s'est bien placé face à la pierre et a pris tout son temps pour faire glisser la boucle autour de la queue de la langouste avant de la ferrer. Il a de plus tiré deux poissons lions!Pas mal du tout à 13 ans.La maman présente également pourra témoigner. Elle était bien entendu sous le charme.

     Marie Galante, belle reposante et généreuse

    Le lendemain balade à terre. Nous retrouverons les manguiers qui nous avaient régalé en aout dernier mais leurs fruits sont verts. En revanche ceux qui étaient déserts l'an passé sous couverts de fruits murs à souhait. Nous ferons donc provisions de mangues délicieuses. Nous avons également trouvé des bananes, des papayes et des fruits à pain, canne à sucre dont Chloé se régale. Bref nous achats en ville seront minimes.

     

    Marie Galante, belle reposante et généreuse

    Le midi nous ferons griller .............de la viande! Mais non nous ne mangeons pas que du poisson!

     

    Marie Galante, belle reposante et généreuse

     

     

    Le lendemain on retourne à l'eau. La mer a de nouveau été généreuse et nous avons plusieurs jours de protéines devant nous: langoustes et poisson au menu.

     

    Marie Galante, belle reposante et généreuse

     Nous profitons de nos balades à terre pour discuter avec les habitants qui sont d'une gentillesse infinie.On nous propose d'ailleurs e faire un tour en charrette à bœufs. Il faut dire que les bœufs sont une fierté de l'ile, notamment lors des courses nommées "les bœufs tirant".

     

    Mais nous sommes réveillés depuis 3 matins par des bruits contre la coque et en surface. En fait un énorme banc de tous petits poissons est venu se coller à notre coque............et un banc de carangues franches a décidé d'en faire leur repas. De l'énorme banc il ne restera que de tous petits nuages. Xavier essaiera de flécher une carangue mais le banc vient le voir quand il a laissé le fusil au fond pour enfiler ses gants! Nous aurons quand même notre revanche lors d'une chasse en fin de journée durant laquelle je flèche 5 carangues, en faisant profiter les voisins de mouillage. Je disputerais ces prises à trois gros bara qui voulaient faire bombance et qui se régaleront dès que j'aurais quitté l'élément liquide. En fait j'ai tiré la 5ème entre deux baras et je me suis dit qu'il était temps d'arrêter! Mais ce qui devait arriver à force de manger du poisson arriva. On m'avait bien prévenu des danger de la ciguatera et bien voilà j'ai attrapé la gratte

     

    Marie Galante, belle reposante et généreuse

    En fait c'est un délire continu et grosse envie de plaisanter. Bon d'accord j'étais déjà comme ça avant et n'ai donc rien attrappé de nouveau. M'enfin cela fait du bien de rigoler.

     

    La veille de notre retour sur pointe à pitre pour récupérer un équipier à sa sortie de l'avion nous prévoyons de filer sur l'anse canot. Ce mouillage est souvent rouleur mais de toute beauté.

     

    Malheureusement l'après midi sera extrêmement pluvieuse aussi nous ne bougerons pas. Du coup notre dernière matinée nous verra explorer le sud de saint louis et nous trouverons de quoi faire notre dernier repas de langoustes caribéennes ainsi que des noix de cocos sur une très belle plage.

     

    Marie Galante, belle reposante et généreuse

    A 15h nous sommes presque sur le départ.Je le projette à la voile pure pour un dernier petit plaisir égoïste. Ce sera une vraie réussite. Mais il est grand temps de mettre les voiles car nous avons presque 20mn à courir et il faut arriver avant la nuit en raison de la dangerosité de la passe d'accès à saint françois. Et oui, nous avons encore changé notre destination! En fait je cherche à éviter que la dernière navigation laisse un souvenir amer à mon équipage. Or la nuit tombe à 18h 30 environ.Nous assurons une navigation plutôt confortable à plus de 6nds au près. Nous arrivons devant la passe de jour.

     

    Mais au moment ou nous sollicitons le moteur celui refuse de se lancer. Cela fait une 15 de jours qu'il n'a pas fonctionné et les derniers jours plutôt gris ont un peu affaibli la batterie de démarrage. J'ai un jeu de câbles qui permet de la ponter avec celles de services. Je donne les instructions à Delphine qui dans le stress ne cale pas bien le panneau de descente qui lui tombe ..........sur le dos. Elle le remet courageusement en place et vient me remplacer à la barre. Quelques minutes plus tard le moteur ronronne et nous pouvons embouquer la passe champagne, toujours aussi impressionnante.

     

    Le soir nous accueillons Yves fraichement débarqué autour d'un plat de langouste, conformément  à l'annonce de recherche d'équipier passé sur un site de navigateurs. Chloé lui laisse sa cabine après moultes recommandations.

    Marie Galante, belle reposante et généreuse

    Nous avons deux jours pour tout nettoyer, faire les courses et dire au revoir à ma si jolie famille. Le départ est prévu dimanche 15 mai. Les prévisions sont jouables sans être idéales. Au pire on fera une escale à saint martin pour en attendre des meilleures. Au mieux nous serons en route pour les açores, distantes de près de 2300m. La route est bien plus complexe que la descente par les alizés. Il y aura des choix stratégiques à faire, de l'inconfort à gérer. Mais je pense que cela ne fera que renforcer la saveur de cette navigation. De toute façon j'aurais la réponse à l'arrivée!

    Marie Galante, belle reposante et généreuse

    Le plus délicat sera sans doute de gérer les absences.  je vais devoir gérer l'absence de ma femme et de mes enfants.Mon équipage préféré devra gérer l'absence du père qui joue souvent les clowns et du mari. M'enfin Delphine sera fortement épaulée par deux copines , toutes deux mamans célibataires avec deux enfants. Elle va donc intégrer un gang pour son séjour guadeloupéen. Je n'ose pas imaginer les 400 coups qu'elles vont réaliser! Peut être Delphine écrira t elle un article à ce sujet! Trois mamans et 6 enfants il y aura forcément des aventures à relater!

     

     


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  • La transat se profile sérieusement et je me renseigne sur la possibilité de sortir le bateau hors de l'eau pour un nettoyage de la coque et de l'hélice, histoire de ne pas trop se trainer sur la traversée. Après plusieurs coups de fil nous avons rendez vous lundi à 14h avec le grutier de la marina de pointe à pitre. Une manoeuvre en anticipant le pas d'hélice et nous voici dans la darse en marche arrière, comme demandé par le grutier.

     

    Lorsque tailana quitte l'élément liquide dans les deux sangles de la grue les enfants écarquillent leurs yeux. Pendant ce temps je cours les professionnels de la zone pour trouver un nettoyeur haute pression et de l'antifouling.

    on lève la quille

     

    Après le nettoyage on retire les dernieres grosses traces d'antifouling au grattoir et on se retrouve sur la dernière couche d'epoxy. Comme nous avons quelques points d'électrolyse notamment sur le safran et la quille nous y passons 4 couches de primaire époxy avant d'en passer une 5ème sur la totalité de la coque. Cela nous ajoute deux jours de travails et plusieurs centaines d'euros à la facture!

     

    on lève la quille

    Finalement le bateau quitte sa robe léopard pour une livrée blanche.

     

    on lève la quille

    Mais les enfants étant fanas du bleu on a choisi de poser un antifouling de cette couleur et ils participent gaiement à la tache.

     

    on lève la quille

    Après 5 jours de travail et la pose de nouvelles anodes moins lourdes (il semble que ce soit l'excès de protection qui soit la cause de l'électrolyse) tailana est prêt à retrouver l' élément liquide. Nous allons retrouver un peu de fraicheur

     

    on lève la quille

    Pour nous , il est temps d'effectuer nos derniers adieux. Nous filons donc pour quelques jours de repos sur Marie galante, retrouver l'une de nos plages préférée et déguster nos dernères langoustes.

     


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    Après une grosse semaine passé sur cette ile que l'on aime tant il est grand temps de filer au nord pour se mettre en position "attente du bon creneau" et faire le carénage du bateau. Il nous faut donc dire adieu a certains lieux ou certaines personnes qui ont contribue a notre bonheur antillais.

    Nous avons connu trois types d'adieux

    Les adieux manqués. Je pense ici aux personnes que l'on n' a pas pu recontacter et aux lieux que la meteonous a fait manquer, comme la ville de saint pierre en Martinique, ou les chutes trafalgar falls en Dominique.

    Les adieux reussis. Les fonds de sainte anne m'ont ainsi offert un poisson que je n'avais jamais tiré: une sarde  queue jaune de jolie taille.

    l'heure des adieux

    Et puis cet après midi avec David qui s'est étirée plus que de raison avec un départ au son du benitier.Ou encore ces adieux répétés à trois reprises avec Gwendal à la suite de deux faux départs.

    Enfin les adieux improvisés. Cette escale aux saintes qui n'était pas du tout programmée ou cet arrêt à Fort de France qui a fait la joie de Chloé.

    Mais revenons au récit. Nous quittons donc sainte anne pour les anses d'arlet. Petite navigation vent arrière que l'on apprécie voiles en ciseau. Au petit matin nous quittons le bateau en famille pour une chasse sur l'anse chaudière. Je sais y trouver des baracudas et on a promis ce poisson à Chloé. Xavier en tire deux qu'il touche à chaque fois mais d'un peu trop loin pour les transpercer. Enfin j'en flèche un. Mais notre chasse est perturbée par le passage de jet skis à très grande vitesse. Il s'agit d'une course dont l'ouvreur nous a prévenu 15mn avant son passage. Ils vont vraiment très vite et font un boucan de tous les diables, se moqiuant éperdument de la limitation de vitesse dans la bande des 300m!

    Vers 10 h c'est le départ pour l'anse noire, notre petit trésor dont l'on aura du mal à s'arracher avant la fin de l'après-midi. Du coup nous stoppons notre remontée devant Fort de France avant la nuit. Chloé qui reconnait le parc de la savane aura une répartie qui nous fait sourire: "on a mouillé devant un parc de jeux"! Du coup dès le lendemain petit tour à terre. Les enfants jouent et les grands font les approvisionnements en frais.

    Fin de matinée départ pour saint pierre. La météo prévoit un retour du nord est après une semaine de vent de sud mais elle se trompe. On aura du sud qui se renforce et nous remontons toute la cote sous le vent à la voile, voiles en ciseau! Incroyable! Arrivés devant saint pierre nous dechantons

     

    l'heure des adieux

    . La baie est est très ouverte au sud ouest et le mouillage est franchement très inconfortable. Du coup je décide de continuer jusqu'en Dominique. Oui mais on a tracté l'annexe depuis Fort de France. Il faut donc remonter le moteur puis l'annexe et enfin la dégonfler pour la plier le tout en navigant! Une première, pas très agréable, que nous réalisons sous le vent de l'ile de la perle. 

    l'heure des adieux

    Nous attaquons le canal en milieu d'apres midi et prévoyons donc une arrivée sur roseau en fin de soirée. C'est le canal que nous craignons le plus pour l'avoir à chaque passage connu très agité. En fait ce sera la première foir que l'on fera un canal sans mouiller le pont, ce qui n'empêchera pas Delphine de nourrir les poissons! Un calme olympien et un début de canal au moteur avant une rentrée du nord est. Nous voici devant Roseau vers 22h, cherchant une bouée au spot les fonds étant trop importants pour jetter l'ancre. Mais il règne ici une houle de sud ouest qui rend le mouillage trop incorfontable pour pouvoir dormir. Tant qu'à être réveillé, autant avancer! On ne fera donc pas les trafalgar falls que l'on avait tant aimaime l'an passé. Nous navigons jusqu'au petit matin, au moteur, et jettons la pioche à 4h30 du matin dans "prince ruppert bay", tout au nord de la dominique. Après quelques heures de repos nous filons vers Marie galante. Mais la houle d'ouest nous y promet un mouillage inconfortable. Du coup je change la destination et nous pointons notre étrave vers les saintes. Nous attaquons la navigation avec un petit nord ouest. Sur les 25m de route le vent passera au nord est puis à l'est puis au sud est et enfin au sud ouest! A l'issue d'une navigation "pourrie" nous cherchons un endroit ou jetter la pioche. Pas si facile ici car les saintois ont interdit le mouillage forain sur la plupart des bons spots de l'archipel et mis en place des bouées payantes. Cette année c'est le spot du pain de sucre qui vient d'y passer. Mais nous trouvons notre bonheur et organisons la future sortie du bateau pour carénage en guadeloupe. D'ici là nous profiterons de l'archipel.

    l'heure des adieux

     


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