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Nous quittons le mouillage de sainte anne après un dernier week end avec nos bateaux copains les "gamine."
Nos chemins se séparent , eux qui descendent ver le sud avant de rejoindre panama et nous qui croisons vers le nord sans pour autant traverser direction l'europe.
Evidement je me charge de l'approvisionnement avant de lever l'ancre.
Notre première escale est une escale de coeur. Nous avions adoré séjourner dans cette commune des anses d'arlet lors de notre dernier séjour en Martinique.
Nous découvrons un village qui vit au ralenti sans touristes ou presque. L'ambiance est toujours aussi paisible mais nous ne nous étions pas aperçu que le mouillage était rouleur vu de la terre! Nous ne passerons que 24 h ici avant de rejoindre une autre baie qui nous avait enchanté: l'anse noire. Là je croise un ami chasseur qui m'emmene en balade dans la végétation. On revient les bras chargés de mangues, cocos et abricot pays. Un pur régal!....et ce qui devait se passer arriva. On regrette de devoir quitter ces petits coins de paradis. Je prends la météo et on nous promet du vent et des vagues dans les canaux pendant une semaine. Qu'a celà ne tienne, on reste une semaine ici à profiter de la vie. La Guadeloupe nous attendra!
On occupe ces quelques jours entre la baignade, la chasse sous marine et les balades à terre.
A chacune d'entre elles nous trouvons des fruits tropicaux: abricot pays,fruits de la passion, goyave et mangues.Nous avons de quoi nous régaler! Mais le temps passe et la météo promet d'être bonne pour le canal le moins agréable: celui qui sépare la martinique de la dominique.
Nous nous mettons en route pour saint pierre, au nord de la martinique qui dégage une ambiance particulière.
Nous nous promenons dans les rues de cette ville détruite en 1902 par une éruption volcanique. Nous en profitons pour ramasser des pommes lianes dont nous nous régalons. La ville a un peu changé depuis 3 ans et des infrastructures nouvelles ont vu le jour. Puis c'est la traversée vers la dominique. Elle est inconfortable et le vent plus fort que prévu mais tout se passe bien et nous pouvons chercher un mouillage au milieu de l'ile pour passer la nuit.
Enfin vient le temps de voguer vers la guadeloupe et plus précisément vers marie galante qui sera notre première escale guadeloupéenne. Mais le nord de la dominique nous réserve des rafales qui parviendront à faire exploser la bosse du premier ris ce qui a pour conséquence la déchirure d'une partie de la grand voile. Je dois donc réduire la toile pour éviter d'en déchirer plus ce qui nous procure la vitesse d'un escargot. Mais ce canal est plus calme alors il est plus facile d'y trainer. En parlant de traine on a enfin pris nos premiers poissons à la canne dans les antilles: deux baracudas. Pas de quoi se réjouir car on les a relâché en raison du risque de ciguatéra présent à partir de la dominique puis sur toutes les iles du nord. Nous devons nous abstenir de consommer du poisson mangeant des poissons de récif. Tout le monde était déçu surtout Xavi le pêcheur et Chloé qui aime tant manger ce poisson.
En fin d'après-midi nous touchons marie galante. Notre regard est d'abord attiré par deux aglomérations puis par une baie dont l'eau est d'un bleu irrésistible! Nous jetons l'ancre dans l'anse Canot, une baie magnifique.
Sitôt l'ancre posée au fond j'ote le tee-shirt de delphine qui se retrouve en maillot et je la pousse dans l'eau. Pour une fois ce sera la première à la goûter ! Bon Chloé ne sera pas longue à la suivre!!!!
Chloé et Xavi sont battus mais ne tardent pas à la rejoindre. Je profite de ce moment de calme pour mettre de l'ordre dans le bateau. Après deux jours à profiter de ce mouillage de rêve nous filons direction la pointe sud est de karukera pour notre premier rendez vous guadeloupéen. La passe qui mène à la marina de saint françois se nomme "passe champagne" et nous comprenons pourquoi en l'empruntant: cela déferle de part et d'autre et nous repérons les zones plus "profondes" pour tracer notre route au milieu de bulles d'écume! On tourne les amares au ponton d'accueil dans un mouchoir de poche. Voilà, nous y sommes nous allons découvrir la Guadeloupe!
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Les grenadines sont un groupe d'iles dépendant de deux iles principales: de saint vincent ou de grenade. Nous avons une semaine à passer dans ces iles qui évoquent LA carte postale des antilles. Nous choisissons de rester sur les iles du nord, dépendantes de saint vincent.
Notre première escale est béquia.
Nous posons l'ancre dans la baie prinicpale de l'ile, à proximité d'un ponton qui facilitera nos débarquements à terre. La ville est rompue au tourisme et nous pouvons trouver pas mal de choses, y compris pour les réparations éventuelles du bateau. Les prix des fruits et légumes sont encore plus élevés qu'en martinique et la chasse sous marine étant interdite le coût de notre alimentation explose...
Il faut dire que le grand nombre de sargasses rend très difficile la pêche à la traine et que je ne suis pas très doué à la canne. Il est quand même illogique que la chasse sous marine soit autorisée pour les résidents mais interdite pour les touristes. Enfin, c'est ainsi....
Une balade dans la baie nous permet de profiter de la vue de jolies maisons colorées. Un bar restaurant a fait sa décoration avec des machoires et des vertèbres de baleines.
Chloé est très partagée sur cette ambiance.Une balade jusuq'au terrain de sport nous montre qu' il y a des adeptes du basket et du cricket. Ce n'est pas le seul héritage anglais et il nous faut être prudent quans nous nous promenons car ici comme à saint vincent la conduite se fait à gauche! Quand nous achetons des légumes les vendeurs comptent en pound et non en kilo. Bref les anglais ont laissé de profondes traces.
Après avoir laissé passer des alizés soutenus et profité du temps pour aller regarder les petits poissons nous hissons les voiles cap au sud. Nous préférons éviter une remontée au vent qui nous permettrait d'aller voir l'ile des miliardaires "moustique". J'ai repéré sur la carte une petite baie ou nous pouvons espérer être seuls au mouillage sur l'ile de "canouan".
Arrivés sur place après une navigation agréable nous voyons qu'un quai pour débarquer les matières premières occupe une partie de la minuscule baie. Il n'y a personne au mouillage,
nous sommes dimanche. Je décide de mouiller dans le bout de baie resté sauvage. A peine l'ancre posée que delphine et les enfants sont à l'eau, masque sur le nez ou dans le sable.
J'en profite pour faire une tarte car Delphine a son anniversaire aujourd'hui. Une croisière dans les grenadines, il y a pire pour fêter cela!
A leur retour ils me racontent les très gros et très nombreux poissons aperçus. Les enfants et Delphine sont pris d'une frénésie d'images sous marine. Xavier fera même un petit montage de ces prises de vue! Ils me donneront envie d'aller voir. J'y vais et ................ne suis pas déçu!
Perroquets, sorbes, balistes, barracudas, tazar et une multitude de poissons colorés s'offrent à mon regard. C'est vraiment joli. Le soir nous ouvrons une boite (et oui on n'a rien pêché à la traine) et après le 4ème épisode de "pirates des caraïbes" filons au lit.
On profite deux jours de ce mouillage en solitaire avant de rejoindre un des lieux les plus connus des petites antilles: les tobago cays.
Là c'est le bleu qui règne en maitre et nous offre toutes ses nuances. On évolue dans un décor de carte postale. Mais pas le droit de prendre quoi que ce soit, il s'agit d'un parc naturel protégé.Xavi et chloé en profiteront quand même pour toucher des tortues en apnée!
On en prend plein les yeux après avoir payé une petite taxe quotidienne de passage aux rangers. Les enfants multiplient les bains avec appareil photo pour "capturer" le plus de poissons possible!
Chloé développe une technique plutôt atypique...
Le lendemain nous filons vers l'ouest (on renoue avec nos vieilles habitudes...) direction une baie qui se révèlera être superbe: la baie de chatam sur l'ile d'union. Un vrai paradis sur terre. La forêt vient jusqu'au bord de la plage. Quelques habitations précaires proposent des bbq parties aux plaisanciers en vacance. Les hommes et femmes qui les occupent vivent comme des robinsons: récupération de l'eau de pluie, un enclos pour le potager, un pour les animaux. Une piste défoncée vient jusque là. Un hotel de standing est toutefois en construction tout au bout de la baie.
On passe 4 jours là sans bouger, à profiter de la plage et du superbe spot à snorkling devant lequel on a posé l'ancre. On en prend de nouveau plein les yeux. En plus un cata avec 2 enfants à bord pose l'ancre près de nous. Ca y est, les enfants ont de nouveaux copains!
Nous reprenons notre navigation direction le nord. Une escale à Béquia pour faire du frais et la lessive avant de rejoindre la Martinique par étape:saint vincent puis sainte lucie.Nous avons le plaisir ,enfin surtout les enfants, de retrouver des bateaux copains et la plage de Béquia prend des allures de colonies de vacances...
Lors de l'escale de sainte lucie Chloé repère une crique ou elle a envie de se baigner.
On jette donc l'ancre pour une pause baignade avant de franchir le dernier canal qui nous ramène en Martinique. Mais il ne faut pas trop trainer ici car Delphine a un rendez vous à ne pas manquer en fin de semaine.... le dentiste!
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Nous devons commencer par ranger le bateau et le faire passer de la configuration mouillage à celle navigation. Et ce n'est pas ne mince affaire après un mouillage d'un mois. Ranger les affaires de snorkelling, remonter l'annexe et son moteur, éclaircir la table à carte.... une grosse demi journée nous aura été nécessaire.
Il faut de plus faire le plein d'eau douce, les avitaillements, dire au revoir aux bateau copains, faire un dernier repas avec les copains de xavier et chloé....
A 15 h nous avons suffisament de fruits et légumes et le plein de poisson grâce à une superbe prise.
A 15h10 l'ancre est décollée du fond, nous hissons les voiles pour une courte navigation vers sainte lucie et notre premier canal. Delphine et xavier appréhendent de naviguer à nouveau. Chloé est d'une humeur massacrante.Mais avec le temps tout s'améliore. Nous avons connu deux heures agitées dans le canal mais sans plus et tout le monde a pu se détendre et prendre le temps d'observer les poissons volants ou les oiseaux. 4h après partis nous jetons en début de nuit l'ancre au pied du fort rodney.
Le bateau a bien marché je suis content. Je prépare un morceau de filet de poisson à la papaye: un délice!
Le lendemain nous jouons les touristes en voilier. Nous avons une courte étape à réaliser avant une grosse journée de navigation. Nous faisons un tour dans ce qui est annoncé comme un des deux plus jolis mouillages de sainte lucie: marigot bay.
Mais nous préférons passer la nuit un peu plus loin vers le sud dans l'autre plus joli mouillage: la baie des deux pitons. Le site est grandiose. Nous y arrivons de nuit à la recherche des bouées installées pour les plaisanciers et sommes guidés par le ranger venu à notre rencontre en dépit de l'heure tardive.
Le lendemain réveil de bonne heure car une grosse journée nous attend. Inutile de préciser que Delphine est d'une humeur massacrante. La priver de sommeil pour naviguer est une énorme erreur stratégique!
J'espère faire deux canaux dans la journée pour rejoindre béquia. Nous mettons toute la toile car le vent ne souffle qu'à F3 voire 4 dans les risées. Nous filons 5 en surface mais le paysage semble ne pas avancer, seulement s'éloigner. J'ai beau serrer le vent au vent plus près le constat ne change pas! Si notre cap compas nous fait bien descendre vers saint vincent le cap vrai nous fait plutôt aller vers Panama!
A la recherche d'informations je finis par tomber sur une indication de courant au vent de saint vincent de 3.4nds portant au nord ouest et un petit mot dans le guide nautique indiquant de forts courants de marée dans ce canal. Si nous filons 5nds en surface plein sud, le courant ne nous permet que de faire 1nd au sud ouest! Vu que l'on a 50 milles à faire plein sud, on n'est pas arrivé! Ce petit "jeu" durera 5 h! Puis nous filerons 1 nd dans la bonne direction puis 2 et enfin 4! C'est byzance! Ce n'est qu'après avoir franchi la moitié du canal que nous nous affranchirons de ce maudit courant.
Il n'est toutefois plus question de relier Béquia de jour et il nous faut trouver un point de chute sur saint vincent avant la nuit de préférence car nous avons de nouveau un petit problème. Notre sondeur est défaillant. L'indication de température était très fantaisite depuis la transat mais après un mois au mouillage à sainte anne c'est l'indicateur de profondeur qui est également malade. La sonde pourtant de bonne facture a un an et 2 mois. Nous devons donc mouiller à la couleur de l'eau ce qui est impossible de nuit ou dans les mangroves.....
L'arrivée sur saint vincent évoque en nous toute une série de souvenirs liés à une couleur: le vert. La végétation est présente partout et toutes les tonalités de cette couleur sont représentées. Une fois sous le vent de cette côte boisée c'est notre sens olfactif qui est sollicité. Le petit alizé nous apporte des odeurs d'humus et de terre humide. Là encore des souvenirs émergent et xavier dira: "cela sent comme quand on repique des plants de légumes à la maison".
Nous trouvons un site particulièrement joli un peu avant wallilabu bay et jettons l'ancre sur des fonds d'une dizaine de mètre. La couleur de l'eau ne nous permet pas de voir les fonds et nous ressortons la bonne vieille sonde à main. Il s'agit d'un bout marqué tous les mètres prolongé par un plomb. Pour l'utiliser on se place à l'avant; on lance le plomb dans le sens du déplacement, on repère la marque à la surface de l'eau quand on est à la verticale du plomb et on remonte le fil en comptant le nombre de repères jusqu'au plomb. On connait ainsi la profondeur.
Une fois ancré nous profitons du paysage. Un habitant vient à nous en pagayant sur une vieille planche. Il veut savoir si nous voulons visiter, si nous avons besoin de quelquechose bref faire du business avec nous. Mais nous n'avons besoin de rien d'autre que de tranquilité et de sommeil. Il est déçu mais après avoir demandé un peu d'eau il nous laisse seuls. Car nous sommes seuls! Enfin il y a bien un cata ancré à l'au bout de la baie mais ça y est nous avons trouvé un mouillage non fréquenté aux antilles!
Delphine et les enfants ne résitent pas à la tentation de l'eau. La côte rocheuse est frangée de cocotiers qui les attirent. Ils se voient se régaler de cocos fraiches. Mais arrivés à mi parcours il se trouvent face à un ban de méduses qui les oblige à regagner le bord. Adieu l'exploration et les cocos!
Au réveil nous sommes toujours sous le charme de cette ile que les bateaux copains nous avaient conseillé d'éviter! Nous décidons donc d'aller faire la clearance d'entrée à Walilabu bay avant de visiter un peu cette ile. Sur le nord de la baie nous observons une arche naturelle tandis qu'une barque vient à notre rencontre.
Nous verrons bien si le désagrément annoncé des boat boys trop pressants se vérifie...
Nous sommes donc méfiants mais plutôt agréablement surpris par le comportement des boat boys.
Ils veulent faire du business mais ne se sont pas aussi insistants que ce que l'on nous avait annoncé.
En plus en débarquant à terre on se trouve plongé dans une ambiance très pirate des caraibes,
et pour cause, il s'agit d'un des lieux du tournage! Les murs sont tapissés de photos. Les batiments créés par disney sont en place et abritent des images du tournage, un resto....
Nous avons repéré sur la carte une cascade atteignable à pied. On se lance dans l'après midi et après 30 mn de marche durant laquelle nous ramasserons des mangues délicieuses (j'en utiliserais une partie pour cuisiner le poisson du soir) on profite de la fraicheur et de la quiétude du lieu.
Sur le retour un artisan local nous invite à voir son travail de tressage mais nous nous laissons plutôt tenter par une glace. Il en a 4 mais nous n'avons guère le choix des parfums et il est d'ailleurs bien incapable de nous les donner! Va pour 4 glaces surprises......
Le soir le film de la séance ciné est tout trouvé: pirate des caraïbes!
Le lendemain nous quittons la baie avec de bons souvenirs plein la tête pour notre première ile des grenadines: Béquia.
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Pour ceux qui se demandent ou nous sommes la réponse est simple: toujours au mouillage en baie de sainte anne depuis bientôt un mois. En fait on était prêt à lever l'ancre la semaine dernière mais.....
-les enfants ont reçu une invitation à l'anniversaire d'une copine de bateau pour ce mardi et ont très envie d'y aller.
-le vent s'est mis à souffler fort promettant un passage délicat dans les canaux inter iles on joue donc la prudence en attendant.
-les enfants ont trouvé du bonheur à terre
-l'ambiance du village et les voisins proches du mouillage (snorkeling, plage,,repas entre amis,...) font que l'on se sent bien ici.
-les poissons sont présents et variés.
Bon mais promis dès que le vent tombe, on change d'ile! Le programme prévisionnel est une descente vers les grenadines avant de remonter jusqu'en guadeloupe.
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C'est une ile que l'on connaissait pour y être venu en vacances aussi nous ne faisons que les coins qui nous ont vraiment botté il y a 2 ans. Après avoir pris une grosse dizaine de jours pour récupérer on s'attelle à la remise en ordre du voilier.Je règle les problèmes techniques (pompe à eau du moteur, feux de navigation, support de canne à pêche, pièces rapportées sur l'annexe qui se décollent) tout en continuant à aller faire les "courses" tous les matins ou presque.
Je me suis fixé une règle: changer d'espèce de poisson chaque jour, histoire d'éviter la lassitude. Après les poissons blancs de la semaine dernière nous sommes passés aux rouges puis au calamars et aux langoustes (elles sont très bonnes lolo) et enfin aux saumons que Xavi m'aide à préparer avant de les faire passer en cuisine.
Nous avons profité d'un ravitaillement dans la baie voisine pour partir en exploration dans la mangrove.
Nous passons tous les après midi à la plage ou les enfants s'éclatent avec leurs copains de bateau.
D'ailleurs Xavier nous avait demandé d'inviter uen copine de son âge à manger donc ce matin j'avais pour mission de ramener un gros poisson pour le repas du midi. Je croyais bien avoir manqué ma chance en ayant loupé un joli tazar mais j'ai ensuite croisé une jolie sorbe que j'ai réussi suffisament intriguer pour qu'elle finisse sur ma flèche.
Nous devrions bientôt lever l'ancre pour la cote sud ouest de la Martinique......enfin si les soucis nous laissent un peu tranquille. En ce moment il faudrait que je trouve du 220v pour refaire une soudure au niveau du guindeau (indispensable pour relever le mouillage) et que je trouve pourquoi le frigo ne fait du froid que quand il le souhaite. M'enfin on ne va quand même pas oser se plaindre(surtout quand on pense à nos collègues qui viennent de reprendre pour la dernière ligne droite avant les congés d'été) car on trouve que vue du mouillage de sainte anne la vie est vraiment belle.
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