• faux départ

    Samedi 19 juillet 12h30 le rangement du chantier bateau est enfin fait et l’avitaillement en place. On embouque l' écluse du port de mortagne

    faux départ

    puis son chenal

    faux départ

    afin de rejoindre Royan pour y faire le plein de gazole.

    faux départ

     Ensuite la traversée du golfe de gascogne débutera par le passage des passes de la gironde que je veux prendre ce soir en raison d'une météo qui devrait permettre un passage des passes de la gironde  presque être agréable vu le peu de houle annoncée. .

     

    Lors du remplissage du réservoir on s’aperçoit que la durite qui relie le nable au réservoir est sectionnée au ras du réservoir par le collier inox qui la bloque. Il s’agit d’un tuyau de gros diamètre que personne n’a en stock. Deux options : rester jusque mercredi pour réparer la fuite, le temps que la commande arrive (ce qui implique d’attendre un nouveau bon créneau pour franchir ces passes qui peuvent être très dangereuses) ou partir et remettre la réparation à plus tard. Je choisis cette option, la fuite n’ayant lieu qu’au moment du remplissage du réservoir. On verra ce tuyau en Espagne ou au Portugal…..

     

    Reste la météo un peu complexe à bien négocier. J’ai établi un plan de route : rester cap plein ouest tant que le vent reste SO. Puis quand il bascule ouest rester sur la même amure pour remonter No histoire d’éviter la partie agitée de la dépression. On virera de bord avant d’abattre quand le vent basculera No. Il faudra aussi rester prudent dans les orages annoncés pour la première nuit. En bref 24h premières heures moyennes mais ensuite 48h de portant à se régaler….

    faux départ

     

     

    17h départ de royan. La navigation se déroule bien , Les passes ne remuent pas trop. Les enfants et philou font une partie de uno endiablée. Philou prend le premier quart.

     

     

    faux départ

    Je prends celui qui promet d’être le plus délicat, le second, celui ou il faudra négocier les orages. 3h du matin. Je loffe pour contourner par le nord un gros orage qui vient du large. Cela correspond en gros à mon premier changement de cap prévu. Après 30 mn de cache cache je vois un second foyer sur la droite du bateau. Les deux foyers se font de l’œil. J’appelle du renfort pour m’aider à affaler les voiles rapidement quand je comprend que les deux foyers vont se rejoindre. Le temps qu’ils s’équipent et on est sous le déluge avec un vent énorme. On parvient à étouffer le petit génois puis à prendre un ris dans la GV qui reste seule à poste. J’ai voulu lancer le moteur pour nous aider à prendre le ris mais impossible. La batterie pourtant neuve et chargée semble refuser de délivrer la puissance nécessaire. Je passe la nuit à négocier les périodes de pétole et ventées pour nous rapprocher de la Rochelle. J'ai en effet pris la décision de toucher ce port pour effectuer les réparations. C'est plus loin que Royan mais plus facile d'accès car on évite les passes et beaucoup plus proche qu'un port espagnol. Enfin je connais ce port  et peut envisager d'y entrer à la voile si cela s'avérait nécessaire.

    Je reçois la visite d’un dauphin qui vient nager à proximité du bateau à trois reprises. On va devoir régler ce problème de démarrage moteur. A 10h on est devant le pertuis d’Antioche complètement encalminé. Je peine à faire avancer le bateau à ½ nœud. Puis du vent rentre et on peut s’engager en direction de la Rochelle. Le soleil fait son apparition et je compte sur son aide pour recharger la batterie moteur. Les batteries de servitude ont beau être pleines elles ne parviennent pas à lancer le moteur. Encore une inconnue à régler. Est-ce un problème de technologie des batteries ou un problème supplémentaire sur le moteur ? Je décide de jouer mon avant dernière carte. Je branche un petit groupe électrogène sur la batterie moteur pour la recharger. Après 2h de charge je tente le démarrage mais rien. Je joue la dernière carte : ce sera soit mouillage dans la baie des sablanceaux soit une arrivée au port à la voile, ce qui est interdit et dangereux. Je contacte le port par vhf et leur demande si c’est possible. Ils m’orientent vers un ponton ou c’est jouable. C’est donc sous grand voile arisée et après deux empannages dans le port que le voilier s’immobilise contre le quai. Une belle manœuvre bien négociée mais un gros détour par rapport à notre destination et des soucis à régler……

     


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