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    Ria de CAMARINAS :

     

    On part de la Corogne à 21h30 pour une nuit de navigation qui devrait être calme selon la météo galicienne. A la sortie du port il y a un gros clapot qui nous bouge un peu et on ne peut espérer être abrité par une pointe rocheuse que dans 3h au mieux. Le vent qui devait se calmer se renforce et on prend 1 premier puis un second ris. Devant le yankee a laissé place au solent. Je barre car la houle et le vent avec rafales ne me permettent pas de régler correctement le régulateur d’allure car nous sommes trop proches de la cote. Cela soufflera toute la nuit et nous ne verrons l’accalmie qu’à l’approche de la ria. A l’intérieur c’est le calme plat.

    Les rias de Galice

     

     

     

    L’abri est superbe : plages de sable blanc, conifères qui descendent au ras de l’eau, village aux maisons colorées mais l’eau est à 14.1° !! Pas d’avaries à déplorer. On passe la journée à se reposer car le vent qui souffle à nouveau très fort nous ôte toute envie d’aller à terre. On décide de rester à l’ancre ce soir et de décoller assez tôt le lendemain.

    Les rias de Galice

     

     

     

    Ria de MUROS :

     

    J’ai repéré sur la carte deux petites rias juste derrière le cap finisterre ou j’aimerais chasser. Il y  a à nouveau beaucoup de vent :force 6 établi avec rafales à 7, voire 8.

    Les rias de Galice

    On est de nouveau sous voilure réduite. Arrivés au cap finisterre je tente de passer le point mort pour démarrer le moteur et je ne peux pas ! la manette est bloquée en marche arrière. Il faut dire que j’ai l’habitude de l’enclencher quand on navigue sous voile pour ne pas entendre l’hélice tourner. Je démonte la cache pour accéder au mécanisme de la manette et désaccouple le cable. A la main l’inverseur ne passe pas au point mort alors que la manette libre oui. Le problème est très embêtant. On reprend notre route et oublions les rias visées pour se diriger vers celle de muros. Après une quinzaines de minutes je parviens à passer le point mort. Je laisse l’arbre tourner et entre sous voile dans la ria. On profite de la baisse du vent pour mettre la traine à l’eau. On pêche des maquereaux et Xavier en prend même quatre d’un coup ! Nouveau record pour lui. Je convoite deux mouillages possibles pour passer une nuit reposante et approche du premier. Il y a quelques vaguelettes qui passent et qui nous promettent un peu de mouvement pas toujours agréable. On va voir la suivante et en route l’alarme de température du moteur sonne . Je jette un coup d’œil et là ….CATASTROPHE !!! La poulie qui entraine la pompe à eau demeure immobile. En fait elle fait partie d’un système avec celle de l’alternateur et la patte de fixation supérieure de celui-ci a perdu son boulon ce qui a fait travailler ce générateur d’électricité de biais ce qui a conduit à rompre la patte de tension de celui-ci. Bref  j’ai une patte cassée  et une ovalisée avec pas mal de poudre d’alliage sur le moteur. J’éteins celui-ci avant de le casser faute de refroidissement. On est donc à la voile dans une ria qui se révèle être un couloir à vent. La seconde zone de mouillage est moins bien abritée du vent que la première et plus difficile d’accès en raison des viveiros situés dans sa partie ouest.

    Les rias de Galice

    Après deux heures de navigation dans un vent fort nous parvenons à mouiller devant le premier mouillage prospecté. On fait l’état des lieux de nos ressources et on échafaude des plans de réparations. On parvient à prolonger la patte cassée avec un bout de tôle inox que l’on perce pour fixer l’alternateur et un peu de pate répare tout pour reprendre celle qui est ovalisée. J’ai utilisé la pince coupe câble et la perceuse sans fil pour effectuer la réparation. Il manquait un peu d’huile à l’inverseur ce qui peut expliquer la difficulté de passage de la manette. Pour fêter ces réparations qui fonctionnent nous faisons un petit apéro à bord (on boit des jus de fruits et on mange chips et saucisson). Le lendemain on fait relâche.  Chloé fait son premier pain car il n’y a pas boulangerie accessible.

    Les rias de Galice

    Ce sera une vraie réussite !

    Les rias de Galice

    Les enfants se baignent et je pars chasser.

    Les rias de Galice

    Je prends un mulet et un sar que l’on mange le soir même. Le surlendemain on décolle à 8h direction la ria de Pontevedra.

     


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    Départ lundi 21 juillet à 21h30 afin de sortir du pertuis d’Antioche vers minuit c'est-à-dire au moment ou la houle s’écrase. Première nuit de quart. J’envoie au lit les deux autres adultes et règle le bateau afin que le régulateur puisse prendre la barre. Les enfants ne veulent pas dormir. Ils sont tout excités du départ et parlent fort avec moi dans le cockpit jusque tard dans la nuit avant de pouvoir se coucher. Au petit matin on touche une jolie bonite mais elle se décroche avant de finir sur le pont.  Xavier a pêché une orphie. La journée est un peu mouvementée mais on peut quand même jouer aux cartes. A 21h30 on a fait 80 mn depuis le départ.

     

    golfe de gascogne

    En milieu de nuit le vent tombe et on affale le génois  au profit du moteur. Nouvelle nuit de quart bruyante (à cause du moteur) mais reposante (grâce à la mer belle). Dans la nuit Delphine   réveille tout  le monde car on a de la visite :des dauphins ! Au petit matin du 2nd jour  j’évite un cargo en route de collision. Vu que lui bosse alors que moi je me balade c’est à moi de changer de route.   Le vent est léger mais on essaye malgré tout d’avancer à la voile Je tangonne le génois et déborde la  grand voile car le peu de vent est quasi vent arrière. Il faut régulièrement affiner le réglage du régulateur qui est à la peine. En début d’après midi on a déjà vu les dauphins deux fois et il fait si chaud que j’organise une baignade au milieu de nulle part avec  juste la grand-voile pour ne pas aller trop vite. Pour la sécurité des baigneurs je place une amarre avec un pare battage en bout de ligne. Tout le monde se régale.

    golfe de gascogne

    On a fini le bain depuis 30 minutes qu’un gros groupe de dauphins vient jouer avec le bateau. On en profite pour les filmer. On se tâte pour se baigner avec eux mais on n’ose finalement pas.  (profitez vous aussi de leur visite dans cette vidéo   )

    Avant la nuit les deux lignes de traine s’emmêlent et nous obligent à une heure de démêlage., ce qui fait dire à Xavier : « heureusement que l’on a cette galère car sinon cette journée aurait été trop belle pour être vraie ». On a fait 100mn en 24h. Troisième et avant dernière nuit de quart. On est de nouveau sous grand voile et moteur. Au matin du troisième jour la canne de traine nous fait une fausse joie.  En guise de poisson on remonte un sac plastique !

    golfe de gascogne

     

     Ce n’est pas très étonnant vu la quantité que l’on a vu défiler le long du bordé. Le début de journée se déroule sous un grand soleil qui se couvrira  pour laisser place à de la brume en soirée. Deux visites furtives des dauphins et la nuit se profile. La mer est phosphorescente sous l’effet du plancton. La visite nocturne d’un petit groupe de dauphins ressemble à un feu d’artifice. Xavier sait maintenant reporter la position donnée par le GPS sur la carte et fait son premier morceau de quart de nuit en compagnie de sa maman  On a fait 110mn en 24h.Dernière nuit de quart. Le jour se lève sur un temps bien bouché. Puis en se rapprochant de la cote on voit une tour majestueuse émerger de la brume. Il s’agit de la tour d’hercule marquant l’entrée du port de la Corogne.

    golfe de gascogne

     


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  • Samedi 19 juillet 12h30 le rangement du chantier bateau est enfin fait et l’avitaillement en place. On embouque l' écluse du port de mortagne

    faux départ

    puis son chenal

    faux départ

    afin de rejoindre Royan pour y faire le plein de gazole.

    faux départ

     Ensuite la traversée du golfe de gascogne débutera par le passage des passes de la gironde que je veux prendre ce soir en raison d'une météo qui devrait permettre un passage des passes de la gironde  presque être agréable vu le peu de houle annoncée. .

     

    Lors du remplissage du réservoir on s’aperçoit que la durite qui relie le nable au réservoir est sectionnée au ras du réservoir par le collier inox qui la bloque. Il s’agit d’un tuyau de gros diamètre que personne n’a en stock. Deux options : rester jusque mercredi pour réparer la fuite, le temps que la commande arrive (ce qui implique d’attendre un nouveau bon créneau pour franchir ces passes qui peuvent être très dangereuses) ou partir et remettre la réparation à plus tard. Je choisis cette option, la fuite n’ayant lieu qu’au moment du remplissage du réservoir. On verra ce tuyau en Espagne ou au Portugal…..

     

    Reste la météo un peu complexe à bien négocier. J’ai établi un plan de route : rester cap plein ouest tant que le vent reste SO. Puis quand il bascule ouest rester sur la même amure pour remonter No histoire d’éviter la partie agitée de la dépression. On virera de bord avant d’abattre quand le vent basculera No. Il faudra aussi rester prudent dans les orages annoncés pour la première nuit. En bref 24h premières heures moyennes mais ensuite 48h de portant à se régaler….

    faux départ

     

     

    17h départ de royan. La navigation se déroule bien , Les passes ne remuent pas trop. Les enfants et philou font une partie de uno endiablée. Philou prend le premier quart.

     

     

    faux départ

    Je prends celui qui promet d’être le plus délicat, le second, celui ou il faudra négocier les orages. 3h du matin. Je loffe pour contourner par le nord un gros orage qui vient du large. Cela correspond en gros à mon premier changement de cap prévu. Après 30 mn de cache cache je vois un second foyer sur la droite du bateau. Les deux foyers se font de l’œil. J’appelle du renfort pour m’aider à affaler les voiles rapidement quand je comprend que les deux foyers vont se rejoindre. Le temps qu’ils s’équipent et on est sous le déluge avec un vent énorme. On parvient à étouffer le petit génois puis à prendre un ris dans la GV qui reste seule à poste. J’ai voulu lancer le moteur pour nous aider à prendre le ris mais impossible. La batterie pourtant neuve et chargée semble refuser de délivrer la puissance nécessaire. Je passe la nuit à négocier les périodes de pétole et ventées pour nous rapprocher de la Rochelle. J'ai en effet pris la décision de toucher ce port pour effectuer les réparations. C'est plus loin que Royan mais plus facile d'accès car on évite les passes et beaucoup plus proche qu'un port espagnol. Enfin je connais ce port  et peut envisager d'y entrer à la voile si cela s'avérait nécessaire.

    Je reçois la visite d’un dauphin qui vient nager à proximité du bateau à trois reprises. On va devoir régler ce problème de démarrage moteur. A 10h on est devant le pertuis d’Antioche complètement encalminé. Je peine à faire avancer le bateau à ½ nœud. Puis du vent rentre et on peut s’engager en direction de la Rochelle. Le soleil fait son apparition et je compte sur son aide pour recharger la batterie moteur. Les batteries de servitude ont beau être pleines elles ne parviennent pas à lancer le moteur. Encore une inconnue à régler. Est-ce un problème de technologie des batteries ou un problème supplémentaire sur le moteur ? Je décide de jouer mon avant dernière carte. Je branche un petit groupe électrogène sur la batterie moteur pour la recharger. Après 2h de charge je tente le démarrage mais rien. Je joue la dernière carte : ce sera soit mouillage dans la baie des sablanceaux soit une arrivée au port à la voile, ce qui est interdit et dangereux. Je contacte le port par vhf et leur demande si c’est possible. Ils m’orientent vers un ponton ou c’est jouable. C’est donc sous grand voile arisée et après deux empannages dans le port que le voilier s’immobilise contre le quai. Une belle manœuvre bien négociée mais un gros détour par rapport à notre destination et des soucis à régler……

     


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  • croisière test dans l'ouest

    , le 26/09/2013

     

    Début aout départ de Mortagne sur gironde. Direction belle ile en mer avec escale sur l'ile de ré, l'ile d'yeu, l 'ile de noirmoutier et enfin belle ile en mer. L'objectif est de voir si tout le monde apprécie la vie en mer afin de planifier une ballade un peu plus longue dès que possible.

    En fait nous arrivons très tard à proximité de l'ile de ré et finalement nous opterons pour une arrivée de nuit au port des minimes de la rochelle et en profiterons pour initier les enfants au bowling. La navigation a été très calme mais Xavier est sensible au mal de mer. Il a toutefois brillamment réussi son premier de quart de "chef pêche" et pris plusieurs maquereaux et saurels à la traîne.

     

    Après 3 jours d'escale nous larguons les amarres direction l'ile d'yeu.

     

    Les courants et le peu de vent rendront cette navigation bucolique mais un peu longue au goût des enfants. Xavier qui n'a toujours pas voulu prendre un traitement est toujours nauséeux. Arrivé à proximité du port des sables d'olonne nous décidons d'y faire escale et cette décision est rapidement saluée par la visite d'un groupe de dauphins. Delphine et les enfants croient à une blague aussi je leur montre la direction ou j'en ai vu un. C'est finalement un groupe qui vient nous rendre visite et chloé peut jouer son rôle de "chef des animaux marins". Tout le monde est sous le charme de cette visite et du coucher de soleil qui la suit….

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le lendemain nous quittons les sables pour l’ anse des vieilles dans le sud ouest de l'ile d'yeu.

     

     

      Nous y passons deux journées à nous baigner, aller en annexe  à la plage, bref profiter des vacances mais c'est une zone du littoral ou on ne peut pas pratiquer la chasse sous marine. Sans commerce sur le bord de mer nous vivons donc sur nos réserves et sans frigo nous sommes très limité niveau protéïnes, aussi nous levons l'ancre direction les ruines d'un chateau au nord ouest de l'ile ou la petite baie est encombrée par deux secs nommés les ours(petit et grand) laissant peu de place pour les bateaux au mouillage mais permet la pêche.


     

    Nous nous régalons de la pêche et mangeons sars, bar et araignées de mer et observons des colonies importantes de pousse pied.

    Après 3 jours au paradis nous filons en direction du port de l'herbaudière puis de pornichet ou Chloé et delphine profiteront de la basse mer pour s'adonner avec réussite à la pêche aux coques et palourdes.

    Le 18 aout nous pointons l'étrave sur belle ile en mer. Première nuit au mouillage devant une très jolie plage puis le lendemain direction le port du palais.

     

     

         
     
     Visite du fort balade en ville puis nouvelle nuit au mouillage avant de rejoindre la baie de goulphar. Nous avons maintenant trois jours pour revenir à mortagne sur gironde car ensuite un coup de vent rendra la rentrée dans l'estuaire plus que difficile pendant 48h avant que les coefficients trop faibles ne nous permettent plus d'emprunter le chenal d'accès au port. Toute la famille voudrait continuer mais nous filons au largue pour une navigation de 48h vers le sud.
    Après la première nuit je m'aperçois que nous avons un soucis de batteries qui sont trop peu remplies. Je parviens à démarrer le moteur en jouant avec les leviers de décompression et constate que l'aternateur ne débite plus d'électricité. Il nous faut donc faire escale pour régler ce problème car il serait très dangereux de se présenter à l'entrée de l'estuaire sans la possibilité d'utiliser le moteur. Nous voici de nouveau amarré aux sables d' olonne ou je peux commander un nouvel alternateur que je reçois le lendemain.  
     
     

     

       

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    Après l'avoir installé nous filons pour 24h de navigation et un passage des passes de l'estuaire de nuit puis dans le brouillard pour une arrivée au port de mortagne au petit matin.

     

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